2017 : l’année du B2B ?

3 janvier 2017

LinkedIn racheté par Microsoft, Viadeo par la Figaro : le monde des réseaux sociaux professionnels entre en zones de turbulences.

B2BMicrosoft aura déboursé 26 milliards de dollars en cash pour LinkedIn, tandis que le Figaro se sera offert Viadeo pour 1,5 million d’euros ; mais le rachat du second se sera effectué à la barre du tribunal de commerce, alors que le 1er dégage de conséquents bénéfices et que 2017 se présente sous de bons auspices pour ce réseau.

A priori les objectifs ne sont pas les mêmes : Microsoft complète son offre social CRM (Dynamics) / réseau social d’entreprise (Yammer) alors que le Figaro cherche plutôt à créer des synergies avec sa filiale de petites annonces, Figaro Classifieds.

2016 aura été l’année de l’évangélisation au social selling, avec la sortie d’ouvrages comme Le social selling expliqué à mon boss, de Sylvie Lachkar et Hervé Kabla, 2017 sera celle de sa montée en puissance : nul doute que les offres vont fleurir dans les mois à venir.

Toutefois, le social selling est moins une question d’outils que de philosophie, de relation aux clients, le respect primant l’efficacité brute : dans l’ancien monde, on savait que les représentant qui coincent la porte avec leur chaussure sont rarement ceux qui réalisent les meilleures affaires ; dans le monde du B2B digital, ce n’est pas ceux qui bombardent leurs prospects de propositions « impossibles à refuser » qui signent les contrats les plus juteux.

Tous les réseaux sociaux qui permettent de pousser des contenus de qualité seront l’objet de toutes les attentions – et ils ne sont pas nombreux : en B2B, Google a bien tente de recaser Google Plus après son échec grand public … mais sans grand succès ; LinkedIn semble aujourd’hui faire la course en tête … et en solitaire.

Reste le cas Twitter, dont le positionnement manque de clarté : très prisé des « people » et des politiques – Trump est complètement addict –, il permet très efficacement de pousser des contenus créés sur son blog, LinkedIn, YouTube, etc. ; pourtant, après avoir été largement courtisé en 2016, il se trouve tout autant délaissé aujourd’hui : à suivre …

Aller plus loin…

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