Branle-bas de combat dans le petit monde de la publicité en ligne, avec deux belligérants de poids : Adblock d’une part, IAB de l’autre. Petite particularité : ils ne se battent pas entre eux directement, mais visent tous deux, et pour des raisons différentes, la « mauvaise pub ». Vous connaissez Adblock, cette extension que tout internaute avisé ajoute à son navigateur pour éviter une surexposition publicitaire, et dont l’usage peut atteindre 50% des visiteurs pour certains sites ! A la base, une intention vertueuse : éviter au lecteur une overdose de réclame, intrusive et mal contextualisée. A l’arrivée des procédés comment dire… ambigus : Adblock propose aux annonceurs respectueux de s’inscrire sur une liste blanche, ce qui leur évitera d’être censurés … moyennant finance ! Ce n’est pas nouveau : c’est même au coeur du business model d’Adblock depuis des années, avec une grande discrétion sur le CA généré… Aujourd’hui, la startup lance « Adblock Plus Acceptable Ads », ni
Godin, Maslow : 2 pyramides, 1 même erreur
Seth Godin, le père du permission marketing, et donc de l’inbound marketing qui en constitue la forme la plus récente, vient récemment de publier un article sur son blog consacré à la Pyramide de la valeur, un pyramide à 4 degrés qui s’empilent les uns sur les autres : Le nouveau le plus bas est celui de la fonction : quand deux produits remplissent pareillement la même fonction, le choix du consommateur se portera toujours sur le moins cher ; Vient ensuite le niveau de la connexion : à fonctions et prix équivalents, le consommateur privilégie le produit disposant de la plus forte communauté ; Le 3ème niveau est celui du style : à fonctions, prix et communautés équivalents, ce sera le design au sens large qui fera la différence – Godin évoque la « sexiness that style brings », rien de moins ; Le dernier niveau est celui de l’immédiateté, puisque plus personne ne veut attendre ! Pyramide qui n’est
Marketing émotionnel : présent et futur du marketing client
Echange éclairant avec Patrice Laubignat, auteur de « Le Marketing Emotionnel – L’humain plus que le fric!’ aux Editions Kawa Le marketing émotionnel est-il nouveau ? Les annonceurs ont joué avec l’émotion dans leur communication depuis le début… mais quid de leur marketing ? Leur marketing est, et a toujours été, centré sur le produit, voire l’entreprise et la culture de la performance – le marketing émotionnel, c’est un marketing centré sur sur l’humain et la mission sociale de la marque : donc le why ? (cf Simon Sinek) l’idée directrice est de comprendre pourquoi puis comment un individu devient un client – étudier son parcours permet de comprendre que ce qui l’anime, c’est la rencontre (née de sa curiosité naturelle ou de stimuli extérieur comme le bouche à oreille) puis le test pour savoir s’il aime l’expérience (au sens de l’utilisation / la consommation du produit) avant de se forger