…et ils donnent des sommes de plus en plus importantes (en moyenne, 160 euros par an, soit dix euros de plus qu’en 2014 – ce qui représente un peu plus de 7 % du total des dons).
Confirmant que le don en ligne est voué à se développer, la 6e vague du Baromètre e-donateurs Limite/ Ifop, réalisée en partenariat avec l’Idaf et l’AFF, témoigne en filigrane de la manière dont la « révolution Internet » est en train de faire bouger les lignes de la relation entre les associations et les donateurs.
L’étude, très partagée dans le secteur, montre que les moins de 35 ans donnent de plus en plus en ligne et qu’ils sont plus de deux tiers à utiliser les réseaux sociaux pour partager leurs coups de cœur sur les causes et associations qu’ils défendent. Mais si les jeunes sont plus mobilisés qu’on le dit, les associations doivent en retour s’adapter à ces publics d’internautes. Et ce n’est pas si facile.
Certes aujourd’hui, la très grande majorité d’entre elles sont sur Facebook et Twitter, et elles sont 21 % de plus que l’an dernier à proposer une version mobile de leur site. Mais elles semblent pour le moment ne pas satisfaire complètement ces donateurs, toujours plus habitués à l’interaction du 2.0. Seulement 78 % des e-donateurs se disent ainsi « satisfaits des informations reçues en retour de leur don », soit une chute vertigineuse de dix points en un an. De même, ils sont 6 % de moins que lors du dernier Baromètre à penser que leur don est bien utilisé – les plus jeunes étant les plus méfiants. Pas étonnant, souligne l’Agence Limite : étrangement, les associations semblent faire moins d’effort pour communiquer en ligne (elles publient moins leur compte en ligne ou utilisent moins la vidéo que l’an dernier). Résultat ? Seulement 8 donateurs sur 10 sont prêts à recommencer l’expérience…