Les Progressive Web Apps sont-elles le nouveau standart d’un web devenu majoritairement mobile ? C’est encore un peu tôt pour l’affirmer, mais elles sont déjà une réponse à la bataille e l’engagement qui fait rage. Résumons, avec l’édition 2017 de l’Année Internet publiée par Mediamétrie : près de 70 % des visites de sites s’effectuent sur un terminal mobile. le nombre de sites web consulté est 3 fois plus grand que le nombre d’applications utilisées 53% des utilisateurs vont abandonner un site s’il met plus de 3 secondes à s’afficher. les applications captent 87% de l’attention, et même jusqu’à 92 % chez les 15-24 ans. mais les 10 applications les plus consultées appartiennent toutes aux GAFA et les utilisateurs téléchargent moins d’applications sur leurs smartphones et passent moins de temps sur les 6 (oui, seulement…) qu’ils utilisent régulièrement Et c’est préoccupant pour tous : marques, agences… et même Gafas, qui s’appuient sur un écosystème d’applications pour atteindre
Le mobile first est désormais une urgence !
Cela fait déjà quelques années que les consultants annoncent aux marques que le mobile va prendre le pas sur l’ordinateur. Les marques ont acquiescé, mais n’ont pas pris toute la mesure de la révolution en cours… Et voilà qu’en 2015 et pour la 1ère fois, le mobile a dépassé l’ordinateur. Ainsi, selon Médiamétrie, 50,7% des Français se connectent au web depuis leur Smartphone, contre 46,9% depuis un ordinateur. Bien sûr, beaucoup de marques ont commencé à réfléchir à leur stratégie mobile. Dans une étude récente menée par Activis (ADLPerformance), spécialiste de la génération de trafic, et BVA Limelight, 64% des entreprises interrogées estiment que le marketing mobile est au cœur de la stratégie digitale[1]. Pour preuve de cette prise de conscience, 77% des entreprises ont adopté un site en responsive design, mais cela en fait encore presque 1 sur 4 qui n’a pas encore adapté son dispositif digital au
3 clefs pour que votre application mobile soit utilisée
La plupart des applications mobiles sont désinstallées dans le mois qui suit leur téléchargement. Pour éviter que la vôtre connaisse ce sort, misez sur les contenus serviciels, le référencement et n’oubliez de promouvoir son utilisation. 95% des applications mobiles seraient désinstallées dans les trente jours qui suivent leur téléchargement, selon Google. Outre le poids des applications sur la mémoire disponible des smartphones ou leur lourdeur d’exécution qui dépenserait trop de batterie, le manque d’intérêt des utilisateurs est une cause importante de cette désaffection.
21 avril 2015 : le jour du Mobilegeddon
On peut légitimement se demander si 2015 ne sera pas sur nos rivages l’année du grand basculement, celle où la majorité du trafic internet en France viendra du mobile. Déjà en décembre 2014, selon Médiamétrie, 32% du trafic internet français provenait de seuls smartphones (10% des tablettes et donc « seulement » 58 % des ordinateurs). Au rythme des taux d’équipement mobile et de l’évolution des usages, le temps où le web français sera majoritairement mobile se rapproche à grands pas. Signe des temps: Google met en oeuvre aujourd’hui une mise à jour majeure de son algorithme de recherche, une mise à jour qui amène un changement majeur sur le classement des résultats sur mobile et qui a déja été baptisée u doux nom de Mobilegeddon. Sa vocation est simple : favoriser les sites adaptés au mobile dans les résultats de recherche effectuée sur… mobile. Logique, jusque-là.