Frédéric Canevet vient de publier : Le Growth Hacking, sous-titré : 8 semaines pour doubler le nombre de vos prospects. Rencontre avec l’auteur. Nexize : Tu viens de publier un nouveau livre sur le Growth Hacking … or, il y a quasiment de définitions du Growth Hacking que de Growth Hackers : c’est quoi, la tienne ? Frédéric Canevet : Tu as tout à fait raison : le Growth Hacking est plus un « concept » protéiforme que chacun adapte à sa sauce selon ses compétences. Pour certains c’est « être plus malin que les autres » et détourner le système (quitte à faire des actions à la limité de la légalité), pour d’autres c’est automatiser les process… Pour moi, la définition du Growth Hacking, c’est « l’efficacité maximale », c’est dire « Une méthode et des astuces pour croître plus rapidement, sans avoir de gros moyens, avec une culture orientée ROI et résultats rapides… quitte à oser remettre en cause les règles établies » Il faut
Donald Trump, roi du Growth Hacking ?
Question a priori stupide, le Growth Hacking (= littéralement « bidouiller la croissance ») renvoyant à des techniques marketing destinées à accélérer rapidement et significativement la croissance d’une startup. Or Donald Trump ne saurait s’apparenter à une startup (économiquement son empire semblerait même plutôt « old fashion »), pas plus qu’il ne chercherait la croissance – il ne souhaitait que devenir Président ! Par contre, comme beaucoup d’adeptes du Growth Hacking, pour gagner la pri-maire républicaine, puis l’élection présidentielle, il aura (presque) tout tenté … Les storytellers font remonter le Growth Hacking au coup (de maître, s’il en est) qui a propulsé Airbnb en tête des sites de locations entre particuliers : alors qu’elle peinait à se développer, ses dirigeants ont eu l’idée de diffuser ses annonces sur Craiglist – site de petites annonces leader aux Etats Unis, le Bon Coin américain. Peut-être pas totalement honnête, mais en tous cas